dimanche 17 mai 2009

Littératures intimes au Maghreb

Information donnée par F. Simonet-Tenant


Hedia Khadar fera une conférence sur "Littératures intimes au Maghreb" mardi 19 mai de 14 à 16 heures en salle D. 116 (Université Paris XIII, UFR LSHS).
Hedia est professeur tunisien invité. Elle devait venir en mars, venue qui a été retardée en raison des événements universitaires.
Vous êtes tous cordialement invités.

mardi 12 mai 2009

Pierre Zoberman Littérature et idéologie

Les réflexions que nous devions mener ensemble le 14 mai sur Brecht devront être reportées au 28, du fait de la journée d'action.

Pierre Zoberman jeudi 14 mai Licence

Le jeudi 14 mai étant une journée d'action, je remets la prochaine rencontre aussi bien avec les étudiants de L1 qu'avec ceux de L3.
Normalement, la prochaine rencontre aura lieu le 28 mai.

dimanche 10 mai 2009

Atelier langue française Du bon usage au purisme 15 mai (rectification du lieu)

Atelier sur la langue française : “L’imaginaire normatif : du bon usage au purisme” (M.-A. Paveau et P. Zoberman)
Vendredi 15 mai 2009 – 10 h 30 – 13 h 00 – salle D 116 (et non D 300).
Langue, mémoire, identité : les âges de la langue.
Invitées:
– Sara Melzer (États-Unis, Los Angeles) : "La politique de la pureté: la bataille des dictionnaires au 17e siècle"
– Marge Kasper (Estonie, Tartu) : “Une petite et jeune langue face aux autres : ouvertures et défenses"

mardi 5 mai 2009

Cours du 7 mai Pierre Zoberman

Pierre Zoberman rencontrera les étudiants de L1 (Textes fondateurs) jeudi 7 mai à 12h en C306
et les étudiants de L3 (Théorie de a littérature) à 13h45 en C 306.

lundi 4 mai 2009

MARATHON DES SAVOIRS

Le mercredi 6 mai, créons une UNIVERSITE HORS-LES-MURS place de la Sorbonne,
en y tenant le maximum de cours, de 9h à 20h.

Les enseignants qui souhaitent participer à cette opération, initiée
par un collectif d'enseignants de diverses universités parisiennes,
peuvent s'inscrire sur doodle (emploi du temps Paris 1)
http://doodle.com/xkyte8kpekgrin2x

Etudiants, enseignants, venez nombreux!

Mathilde Lévêque.

dimanche 3 mai 2009

L3: Litterature de jeunesse

Mathilde Leveque sera presente lundi 4 et mardi 5 mai a partir de 10h pour rencontrer les etudiants du cours "Litterature de jeunesse". Nous ferons le point sur vos lectures; des documents de travail vous seront egalement fournis.

jeudi 30 avril 2009

Journée du jeudi 30 avril :

Pierre Zoberman accueillera les étudiants de Textes fondateurs 11 à 12h (salle du cours) et les étudiants de Théorie à 13h45 (salle du cours).

lundi 27 avril 2009

Tous les cours de Françoise Simonet-Tenant seront assurés le 28 et le 29 avril. Seuls les cours du mardi après-midi seront peut-être un peu écourtés à cause de la tenue d'une réunion.

samedi 11 avril 2009

La rentrée de la lutte. Cours alternatif de Photoshop débutant.es

Anne Larue assurera pendant la semaine de la rentrée, le jour de l'AG (donc à déterminer)  un cours alternatif de Photoshop débutant.es.
On abordera
- bipmap et vectoriel
- qualité et taille d'une image
- formats .psd, .jpeg et qualités de compression
- utilisation de la fonction commande T
- commande L (niveaux) et le point blanc
- contraste et luminosité d'une image
- outil Texte
- notions de mise en page
- notions sur les calques

Bref, de quoi réaliser des mises en page élémentaires, par exemple pour créer un book de travaux ou un CV illustré. 
Si vous êtes intéressé.es, vous devez préalablement télécharger la CS2 de Photoshop (c'est gratuit pour la CS2 qui est une ancienne version). Venez avec ! Ce sera impossible de le faire à la fac. Apportez également vos documents numériques : textes et photographies (sur votre ordinateur). Chacun.e travaillera sur sa propre machine avec ses propres documents et textes. 
IMPORTANT : prévoyez carnet ou cahier pour prendre des notes, afin de retrouver plus tard les procédures que vous n'aurez pas mémorisées. 

Bonnes "vacances" ! Je tournerai à la Ronde lundi et mercredi matin, et serai à la fac mardi 14, ainsi que Mathilde Lévêque. A ce propos, nous essaierons de remettre la main sur les polys : je ne vous en ai distribué qu'un seul, n'en ayant eu qu'un seul de la reprographie. On peut espérer que les deux autres seront arrivés. 

jeudi 9 avril 2009

Le séminaire Littérature et idéologie, Master NEL (Pierre Zoberman) recevra Jozef Kwaterko (Unviersité de Varsovie) le 30 avril (9h-11h) salle D116.
Il fera une présentation sur:
L'image-concept d'américanité : idéologie et mise en fiction au Québec et dans la Caraïbe"

Le séminaire Littérature et idéologie (Pierre Zoberman) et le séminaire Littérature et arts (Jane Avner et Frédéric Sylvanise) tiendront une séance commune le 7 mai (9h-11h) en salle D116, qui aura pour invitée LIzzie Thynne (University of Sussex) qui présentera une rélexion sur:
Queer Legacy: Claude Cahun et Oscar Wilde.

samedi 4 avril 2009

Dramaturgies L2

Marc Kober et Anne Larue seront présents à la fac mardi 7 avril pour rencontrer les étudiants de L2 "Dramaturgie" et leur communiquer des informations, travaux et documents. 
Nous serons à midi dans la salle habituelle. 
Vous pouvez aussi vous manifester aux adresses suivantes :
marc.kober@wanadoo.fr
annelarue@free.fr
pour obtenir de la documentation par mail.

dimanche 29 mars 2009

Cours alternatifs: programme de la semaine du 30 mars au 3 avril

Lundi 30 mars:

9-10h et 10h-11 h: Vincent Ferré: "Débattre, argumenter : IV". Cours d'1h
pour les L1 mais ouvert à tous. B 103

12-13h30: Vincent Ferré: Montaigne et La Boëtie. Pour les L2-L3 mais ouvert à tous. D 104

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Mardi 31 mars:
10h: "Café lettres": discussion sur le livre et la lecture, animée par Anne Larue et Mathilde Lévêque. Rdv devant le bureau D119. Ouvert à tous.


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Mercredi 1er avril:


8h30-10h: Xavier Garnier: L'Idéal chez Baudelaire (salle B105)

11h-13h: Xavier Garnier: Qu'est ce qu'une écriture mystique? (salle D116)

13h45-17h: Xavier Garnier: Le pétraquisme au féminin dans la poésie du 16ème siècle
(salle D.102)

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Jeudi 2 avril:

9h30: JF Chiantaretto (département de psychologie) propose une discussion en C 304 autour du nouveau malaise dans la culture. Les étudiants de lettres qui le souhaitent sont invités à participer au débat.

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Vendredi 3 avril:

10h00-12h : Marc Kober : le corps fantastique dans la culture japonaise. D.116


13h30-15h: Véronique Bonnet et Mathilde Lévêque: Littérature de jeunesse aux Antilles: les contes. D116

COURS DE F. SIMONET-TENANT

SEMAINE DU 30 MARS AU 4 AVRiL :

LE COURS "AUTOBIOGRAPHIE" AURA LIEU mardi 31 de 12 à 13h30 en salle E 308. Les étudiants de L1 qui ont pris cette UEP sont vivement invités à participer à ce cours. Le cours est également ouvert à tous les étudiants (L1/L2/L3) désireux d'assister à ce cours.

LE COURS "ETUDES FEMININES" AURA LIEU mercredi 1er de 8H45 à 10h15 en salle B 106. Les étudiants de L2 et de L3 (y compris les étudiants anglicistes) sont vivement invités à assister à ce cours.
Le cours est également ouvert à tous les étudiants (L2/L3).
Sujet d'écrivain : "Se faire un nom d'écrivain quand on est une femme" (II). Le début de la réflexion sur ce sujet qui avait été présenté dans le cadre d'un cours alternatif la semaine précédente sera récapitulé en début de séance.

lundi 23 mars 2009

RECTIFICATIF PIERRE ZOBERMAN

Le cours alternatif prévu de 10h30 à 12h se terminera à 11h25 du fait de l'AG des étudiants (prévue à 11h30).

COURS du 30 mars au 5 avril : information

Les cours "Autobiographie" (L1) et "Etudes féminines" (L2/L3) assurés par F. Simonet-Tenant reprendront aux horaires et dans les salles prévus par l'emploi du temps du second semestre à compter du 30 mars et selon un régime normal qui ne sera pas celui des cours alternatifs.

COURS ALTERNATIFS


COURS ASSURES PAR F. SIMONET-TENANT
MARDI 24 MARS

Le cours "la révolution de l'écriture autobiographique" (II) aura lieu de 12 à 13 heures en SALLE E 308. Cours ouvert à tous les étudiants et vivement recommandé à ceux qui se sont inscrits en UEP "Autobiographie".

MERCREDI 25 MARS

Le cours "Se faire un nom d'écrivain quand on est une femme" aura lieu de 9 à 10 heures 15 en SALLE B 106. Cours ouvert à tous les étudiants et vivement recommandé à ceux qui se sont inscrits en UEP "Ecritures Féminines".

Cours alternatif Pierre Zoberman mardi 24 mars

L'horaire du cours "Molière et les autres" du mardi 24 mars est en fait 10h30-12. Rendez-vous devant le bureau D 108.

dimanche 22 mars 2009

Cours alternatifs. Mardi 24 mars

Cours annulé et reporté car double-créneau avec celui de P Zoberman. Voir le cours de P. Zoberman dans le programme général de la semaine.
un petit cours de philosophie érotique, qui concerne les L2 fanatiques de Socrate, mais aussi tous les amateurs. Marc Kober et Anne Larue. Sujet : Eros et la philosophie. REPORTÉ

L'après-midi, manifestation, départ au RER Port-Royal, 14 h. Il y aura un départ depuis Villetaneuse si vous préférez.

samedi 21 mars 2009

"La ronde infinie des obstinés" : une initiative originale de Paris 8

Voici une action lancée par Paris 8: marcher sans interruption sur la place de l'Hotel de Ville, à Paris, à partir de lundi 23 mars à midi.

(et personnellement je marche mercredi 25 de 18 à 20 h. Note de A. Larue)

ULTIMATUM DU 16 MARS 2009

Nous enseignants-chercheurs, étudiants et personnels Biatoss en grève depuis le 2 février 2009 lançons solennellement ll'ultimatum suivant aux ministres Valérie Pécresse et Xavier Darcos :
Nous exigeons, ainsi que le demande depuis 5 semaines la Coordination Nationale des Universités, le retrait de la loi LRU et du pacte de recherche, comme des mesures qui en découlent :
  • le retrait du projet de décret concernant les Enseignants-Chercheurs y compris dans sa dernière version
  • le retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants des écoles, collèges et lycées,
  • le retrait des suppressions de postes statutaires à l'université et ce dès 2009, ainsi que le retrait de la réforme d'allocation des moyens financiers fondés sur une prétendue performance,
  • l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche
Ces retraits sont pour nous un préalable pour pouvoir engager une véritable discussion et confrontation, dans une démarche d'Etats généraux des universités à mener en toute indépendance et qui prennent en compte l'ensemble des revendications portées par la mobilisation actuelle.
Si dans une semaine, soit le LUNDI 23 MARS, à midi, le gouvernement n'a pas pris en compte ces revendications, nous marcherons en Place de Grève jour et nuit. Nous tournerons jour et nuit pour manifester notre obstination. Nous marcherons sans fin car nous n'avons aucune intention de céder.
En Place de Grève, nous appellerons à LA RONDE INFINIE DES OBSTINÉS tous les personnels de l'éducation nationale, étudiants, lycéens, les parents d'élèves et tous les citoyens solidaires à nous rejoindre à toute heure du jour et de la nuit.

Cours alternatifs: programme de la semaine du 23 au 27 mars

Cours du lundi 23 mars:

9-10h et 10h-11 h: Vincent Ferré: "Débattre, argumenter : III". Cours d'1h
pour les L1 mais ouvert à tous. B 103

12-13h30: Vincent Ferré: Montaigne, "première approche des Essais". Pour les
L2-L3 mais ouvert à tous. D 104

Cours du mardi 24 mars:

10h30-13h: Pierre Zoberman: Molière et les autres: réflexions sur le théâtre au XVIIe s.



Mercredi 25-vendredi 27 mars: Colloque "Proust : dialogues critiques" ouvert à
tous les étudiants et personnels de l'université
programme et informations :
http://www.fabula.org/actualites/article27701.php


Cours du mercredi 25 mars:

13h15-15h30: Christophe Pradeau: La politique dans Les Fleurs du Mal.

15h30-17h00 : Marc Kober : Les femmes et la poésie au XVIe siècle en France
D.102

18 h-20 h : Anne Larue rencontrera volontiers ses étudiants lors de sa marche en place de grève (esplanade de l'Hôtel de Ville à Paris) à l'occasion de la Ronde des Obstinés.


Cours du jeudi 26 mars:
10h30-12h: Karine Cottet: Ovide et le pouvoir, B.103.

13h30-15h: Véronique Bonnet et Mathilde Lévêque: Littérature de jeunesse guadeloupéenne (III)
15 h-17 h : Art et Pub, cours de Anne Larue

jeudi 19 mars 2009

SUIVI DES ETUDIANTS LE MERCREDI 25 MARS

Guillaume Bridet recevra les étudiants de L1, L2 et L3 dans son bureau (D131) aux heures habituelles des cours.

- 10h15-11h45 pour les L1,
- 12h-13h30 pour les L2,
- 15h30-17h pour les L3.

Il répondra aux questions suscitées par les fichiers envoyés la semaine dernière.

dimanche 15 mars 2009

Cours alternatif Vendredi 20 mars


Atelier sur la langue française : “L’imaginaire normatif : du bon usage au purisme” (M.-A. Paveau et P. Zoberman)

L'atelier est proposé comme cours alternatif à tous les étudiants intéressés.
Séance 3 : vendredi 20 mars 2009 – 10 h 30 – 13 h 00 – salle D 300L’image de marque de la langue française dans le monde- Osman SENEMOGLU, Université Galatasaray Istanbul, Turquie : “"C'est en Turquie que je suis devenu linguiste" : Spitzer, Auerbach, Greimas et la fondation du département de romanologie à Istanbul- Fred DERVIN, Université de Turku, Finlande : “Pour une francophonie en devenir : mouvances identitaires et langue française”.
Atelier sur la langue française : “L’imaginaire normatif : du bon usage au purisme” (M.-A. Paveau et P. Zoberman)
L'atelier est proposé comme cours alternatif à tous les étudiants intéressés.
Séance 3 : vendredi 20 mars 2009 – 10 h 30 – 13 h 00 – salle D 300L’image de marque de la langue française dans le monde- Osman SENEMOGLU, Université Galatasaray Istanbul, Turquie : “"C'est en Turquie que je suis devenu linguiste" : Spitzer, Auerbach, Greimas et la fondation du département de romanologie à Istanbul- Fred DERVIN, Université de Turku, Finlande : “Pour une francophonie en devenir : mouvances identitaires et langue française”.

samedi 14 mars 2009

Lundi 16 mars

Lundi 16 mars:
9-10h et 10h-11 h: Vincent Ferré: "Débattre, argumenter". Cours d'1h pour les L1 mais ouvert à tous. B 103

12-13h30: Vincent Ferré: Lecture d'Une chambre à soi de V. Woolf, suite. Pour les L2-L3 mais ouvert à tous. D 104

vendredi 13 mars 2009

COURS ALTERNATIFS proposés le MARDI 17 MARS :

- Pierre Zoberman de 10H30 à 12 H en salle D 116 :
"Molière et ses bourgeois : structures textuelles / structures sociales" (Tartuffe, Le Bourgeois Gentilhomme, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire).
Cours ouvert à tous les niveaux.

- Françoise Simonet-Tenant de 12H à 13H en salle E 308 :
"La révolution de l'écriture autobiographique".
Cours ouvert à tous les niveaux.

- Mathilde Lévêque et Anne Larue de 14 à 16 en salle D 116 : autour du conte et de son usage dans la publicité. Ouvert à tous et à tous les niveaux. 


COURS ALTERNATIFS du MERCREDI 18 MARS:

13h45-15h45: Marc Kober: "Pouvoirs de la poésie"
priorité L1, ouvert à tous. D102
Nous fabriquerons peut-être de beaux slogans rimés pour la manifestation du lendemain!


COURS ALTERNATIFS du VENDREDI 20 MARS:

- 10-12h: Marc Kober: "Nu, beauté, pudeur dans la littérature japonaise contemporaine"(salle à déterminer). RDV devant bureau D.121. RDC LSHS Couloir "D". Pour étudiants master, mais ouvert à tous.

- 13-15h: Veronique Bonnet et Mathilde Leveque: Littérature de jeunesse en Caraibe (suite). Ouvert à tous. Salle D116.

mardi 10 mars 2009

Résumé

DEMAIN, MANIF
JEUDI, SOCRATE !!!!

lundi 9 mars 2009

Le département de Littérature attire l'attention des étudiants sur l'information suivante qui les concerne tous :

Les étudiants de L1 sont convoqués le mercredi 11 mars à 11 heures et seront reçus par l'équipe pédagogique au complet en salle D104.

Les étudiants de L2 sont convoqués le mercredi 11 mars à 12 heures et seront reçus par l'équipe pédagogique au complet en salle D104

Les étudiants de L3 étaient initialement convoqués le mercredi 11 mars à 16h, cette réunion est maintenue malgré la manifestation, au cas où des étudiants de L3 souhaiteraient rencontrer quelques-uns des membres de l'équipe pédagogique du département de littérature (la plupart des enseignants ont prévu de se rendre à la manifestation).

dimanche 8 mars 2009

vendredi 6 mars 2009

Cours alternatifs: programme de la semaine du 9 au 13 mars

Lundi 9 mars:
9-11 h: Vincent Ferré: Débattre, argumenter. Pour les L1 mais ouvert à tous. B 103
12-13h30: Vincent Ferré: Lecture d'Une chambre à soi de V. Woolf. Pour les L2-L3 mais ouvert à tous. D 104

14 h : Anne Larue: Image et propagande: Art et Pub (suite)
15h : Mathilde Lévêque: Contes et Politique
Pour les groupes inscrits en texte et image et en litterature de jeunesse, ouvert à tous.
RV forum.


Jeudi 12 mars:

10h30-12h: Pierre Zoberman: La Princesse de Clèves, symbole du mouvement de résistance contre la destruction de l'université. Ouvert à tous.
13h30-15h: Veronique Bonnet, Mathilde Lévêque: Littérature de jeunesse guadeloupéenne. Ouvert à tous.
RV Forum.

Venez nombreux!

NOUVEAU PROGRAMME THEATRAL / ANNULATION REPRESENTATION MERCREDI : C'EST JEUDI 12 APRES-MIDI A 15H "CAFE EXPO", premier ét. cafétéria.

Marc Kober, Anne Larue (département littérature), Carole Bedou et Mona Feltrini (Action artistique et culturelle) invitent les étudiants et tout le personnel de Paris 13 à assister à la représentation de la pièce de S. Alexandrian, "Socrate m'a dit", jouée par A. Politi et sa compagnie, avec musiciens, au CAFE EXPO, à partir de 15h00 sur le Forum, au dessus caféteria.
Ce programme fait suite à la conférence d'A. Politi mardi 3 sur le thème de l'insurrection étudiante en Grèce, et sur le rôle du théâtre alternatif dans les démocraties européennes.
Les étudiants L2 (dramaturgies) sont chargés d'analyser la pièce et de préparer un
débat à venir avec A. Politi sur ses choix dramaturgiques, etc.



Pour le cours "Littérature de jeunesse guadeloupéenne", quelques textes:

- Tu es bien maigrichonne, toi ! Quel âge as-tu ?
Rose-Aimée mentit : Bientôt quinze ans…
- Quinze ans ? Montre-moi tes papiers d’identité…
Papiers d’identité ! Qu’est-ce que c’était que cela? Rose-Aimée n’avait jamais rien possédé de ce genre. Le patron s’aperçut de son trouble et éclata de rire.
- Je parie que tu n’en as pas ! Tu sais que je pourrais te faire arrêter par les Tontons Macoutes ? Ils n’aiment pas que vous traîniez en ville. D’où viens-tu ?
- Je viens de Limbé, Monsieur.
- Je parie que tu ne sais ni lire ni écrire…
Curieusement, Rose-Aimée s’apercevait, malgré son chagrin, que tous ces éléments négatifs jouaient en sa faveur. Elle le sentait, elle allait être engagée précisément parce qu’elle était sans défense et qu’on pouvait tout exiger d’elle. Elle ne se trompait pas, car le patron déclara :
– C’est bon. Tu peux venir demain. Tu seras dans les équipes de nettoyage. Tu sais manier le balai au moins…

Maryse Condé, Rêves amers, Paris, Bayard jeunesse, 2001, p. 52-53, (première publication : 1987, sous le titre Haïti chérie).


"Mon nom, c’est Djinala. J’ai quatorze ans. Je vis en Guadeloupe, à Quartier Roucou. Il n’a pas une bonne réputation, ce coin-là, on ne le montre pas sur les cartes postales. Et pourtant, on est au bord de la mer : il y a une belle plage plantée de cocotiers à deux pas de la case où j’habite avec ma mère, ma sœur et mon frère. Parfois on aperçoit des touristes égarés. Ils prennent en photo les cocotiers, les pêcheurs, réparant leurs nasses auprès des canots, les femmes et les enfants devant les cases. Mais notre quartier n’est pas vraiment touristique.
Quartier Roucou c’est la misère, dit manman.
Ici tout le monde attend quelque chose et surtout demain, comme un bon morceau de fruit à pain. Il y en a c’est une allocation du gouvernement. D’autres, c’est un travail. Et la majorité, c’est un logement neuf dans les immeubles en construction, à la sortie du bourg, que monsieur le maire a promis aux « défavorisés » pendant la dernière campagne électorale. Le soir, les femmes sont assises sous leurs vérandas. Elles causent des immeubles. Elles surveillent de loin l’avancée des travaux et s’imaginent en train de monter les escaliers et fermer les portes à clé derrière elles. Elles rêvent de dire à ceux qui les appellent « les Gens Roucou » : C’est fini, ce temps-là, nous n’habitons plus Quartier Roucou. Nous avons déménagé. Nous sommes maintenant en appartement… »
"Ah ! Ce jour-là, dit manman en levant les bras vers le ciel, Dieu miséricordieux, ce sera une belle victoire !
Chaque jour qui passait apportait un peu plus de haine à Quartier Roucou. Les enfants des exclus n’avaient plus le droit de jouer avec ceux des élus. Des querelles et des cris mettaient le feu aux bouches. Des histoires anciennes et déjà enterrées ressuscitaient miraculeusement. Et ceux qui avaient travaillé coude à coude pour la gloire du groupe des Nèg Mawon et l’honneur de quartier Roucou avaient perdu jusqu’au souvenir de leur belle amitié.

Gisèle Pineau, Case mensonge, Bayard jeunesse, 2004, (première publication : 2001, Je bouquine).


A lire aussi, ce poeme de Daniel Maximin:

NATALE


la pluie aime pleurer
le beau temps aime sourire
alors le soleil consola la pluie
Jean-Daniel



Ile-désert
ailes amerries
pour ascendance
quatre continents pour édifier une île
la peau plus neuve de mémoire nue
ici
les résidents semblent de passage
la foule désertée la servitude splendide
le paysage plus essentiel que le pays
terreau d’excès d’abus
révoltes fauchées récoltes sans semer
persiennes trop étroites et sèves effeuillées
le destin bien caché derrière le fatalisme

mais la noirceur lucide du soleil
en bouclier d’écorces protège nos chairs à vie
esclaves en surface
nous avons gagné la profondeur
la cale et les grands-fonds où s’ancrent les dérives
trop neuves pour le bonheur nos musiques improvisent
sauvant l’amour même sans le partager
gardant le rythme même sans tambours
le Carême démasque les cendres d’hivernage
en réserves de rires pour l’avenir blessé
et les îles émergent en filles-caraïbes
le soleil battant fier sous la dentelle des coeurs

sorcières et sourciers sans sources ni boussoles
nous avons enraciné
l’illégale plantation de nos coeurs légitimes
en flèches de canne dressées contre les balles de coton
à coups de nos soleils contre le mal bien fait
nous avons recouvert l’Amérique
déshabillé les conquérants
domestiqué le déracinement
nous avons invité la révolte sans le ressentiment
la patience volcanique plus forte que l’espérance
la puissance sans papiers le marronnage sans chiens
nous avons même accepté de paraître accepter

et
par nature sans faune sauvage
nous cultivons à coeur le colibri
pour édifier au monde son nid fragile et sûr:
les Antilles
îles battues
îles combattues
îles belles
îles bâties


Daniel Maximin

Phédresse, tragédie

pastiche de J.-Ph. Grosperrin

PERSONNAGES
Phédresse, fille de Minos et de Maniphaé
Hydarcos, ministre du temple de Sarkos


PHÉDRESSE.
N’allons point plus avant, demeurons, Hydarcos.
Je ne me soutiens plus : je sens qu’il y a un os.
Mes yeux sont offensés de la fronde où je voi
Les enseignants-chercheurs se soustraire à ma loi.
Hélas !

(elle s’assied et fouille dans son sac)

HYDARCOS.
Dieux des Enfers, que nos pleurs vous apaisent !

PHÉDRESSE.
Que ce vain parlement, que ces motions me pèsent !
Quelle importune main, en formant tous ces nœuds,
S’ingénie sur mon front à dresser mes cheveux ?
Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire.

HYDARCOS.
Comme on voit tous ses vœux l’un l’autre se détruire !
Vous-même, condamnant vos injustes desseins,
Tantôt à réformer vous excitiez nos nains.
Vous-même, rappelant votre force coquette,
Vous vouliez vous montrer et revoir la maquette.
Vous la voyez, madame, et prête à vous cacher,
Vous repoussez le jour que j’osais espérer !

PHÉDRESSE.
Noble et clinquant fauteur d’une triste escadrille,
Toi, qui toujours limogeas pour une peccadille,
Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois,
Sarkos, je te viens voir pour la dernière fois.

HYDARCOS.
Quoi ! vous ne perdrez point cette cruelle envie ?
Vous verrai-je toujours hésitante, affaiblie,
Faire de votre exil les funestes apprêts ?

PHÉDRESSE.
Dieux ! que ne suis-je assise à l’ombre des décrets !
Quand pourrai-je au travers de mon nouveau mastère
Suivre de l’œil un prof fuyant de la carrière ?

HYDARCOS.
Quoi, Madame ?

PHÉDRESSE.
Insensée, où suis-je ? et qu’ai-je dit ?
Où laissé-je égarer mes vœux et mon crédit ?
Je l’ai perdu : les facs m’en ont ravi l’usage.
Hydarcos, la rougeur me couvre le visage.
Je te laisse trop voir mes honteuses fureurs,
L’autonomie m’enflamme et fait couler mes pleurs.

HYDARCOS.
Ah ! s’il vous faut rougir, rougissez d’un silence
Qui du cruel chercheur aigrit la violence.
Rebelle à tous nos soins, sourde à tous nos discours,
L’université seule accablerait vos jours ?
Ne suffisait-il pas de la crise des bourses ?
Quel charme a corrompu les humaines ressources ?
Les manifs par trois fois ont obscurci la rue
Depuis qu’avec horreur on voit la l.r.u.
Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure
Depuis que le décret languit sans signature.
Songez qu’un même jour nous ravira le trône
Et rendra l’espérance à la plèbe bouffonne,
À ces fiers ennemis de vous, de votre loi,
Ces docteurs furieux, sans bureaux et sans foi,
Ces professeurs…

PHÉDRESSE.
Ah ! dieux !

HYDARCOS.
Ma tirade vous touche ?

PHÉDRESSE.
Ô séide, quel nom est sorti de ta bouche ?

HYDARCOS.
Eh bien ! votre courroux éclate avec raison.
J’aime à vous voir frémir à ce funeste nom.
Réformez : que l’amour, le devoir vous anime ;
Réformez, et gardez qu’une tourbe unanime,
Portant hors des campus ses cours séditieux,
Ne fasse triompher la grève en mille lieux.
Mais ne différez point, chaque moment vous tue :
Réparez promptement votre force abattue.
De votre politique il faut tout espérer :
Le flambeau dure encore et peut tout embraser.

PHÉDRESSE.
J’en ai trop prolongé la coupable durée.

HYDARCOS.
Quoi ? De quelque repentir êtes-vous déchirée ?
L’obscure médiatrice attachée à vos pas…

PHÉDRESSE.
Je lui donne congé, je ne m’en repens pas.
Hydarcos, je sais trop que toute ton adresse
N’a pu jamais manquer aux désirs de Phédresse.
Ministre de Sarkos, instruit par ses discours,
Nourri dans le sérail, tu connais les détours
Par lesquels la faveur traîtresse et vagabonde
Traverse nos desseins aux yeux de tout le monde.

HYDARCOS.
Ce discours sibyllin m’étonne et me confond.
Des rives de Dordogne au royaume de Pont,
Dans Trézène, dans Cnosse, et parmi tant de brigues,
Vous m’avez vu toujours seconder vos intrigues,
Madame, et dédaignant les chemins de l’honneur
M’élever le premier au rang de recruteur.
Ai-je dû craindre alors d’attenter au capesse,
Quand tout me répondait du succès de Phédresse ?
Régnez : ne souffrez pas qu’un monôme odieux
Commande insolemment au plus beau sang des dieux.

PHÉDRESSE.
Moi, régner ! Insensé, tu veux me voir perdue ?
Braverai-je longtemps les clameurs de la rue ?
Moi, régner ! Moi, ranger des docteurs sous ma loi,
Quand ma faible raison ne règne plus sur moi !
Hydarcos, c’en est fait, je dois jeter l’éponge.
Mesure mes douleurs aux ongles que je ronge.

HYDARCOS.
Madame, au nom des profs que pour vous j’ai lassés,
Par vos faibles genoux que je tiens embrassés,
Délivrez votre esprit de ce funeste doute !

PHÉDRESSE.
Tu le veux : lève-toi.

HYDARCOS.
Plus fort : je n’entends goutte.

PHÉDRESSE.
Ciel ! que vais-je leur dire ? et par où commencer ?

HYDARCOS.
Votre amour acharné saura bien les tancer.

PHÉDRESSE.
Ô preuves de Vénus ! ô réforme lanlère !
Dans quels égarements me jette un ministère !

HYDARCOS.
Oublions-les, madame, et qu’à tout l’avenir
Un silence éternel cache ce souvenir.

PHÉDRESSE.
Rachidane, ma sœur ! Par quel destin moulue
Vous quittâtes les ors dont vous fûtes exclue !

HYDARCOS.
Que faites-vous, madame, et quel mortel ennui
Contre tout votre clan vous anime aujourd’hui ?

PHÉDRESSE.
Puisque Sarkos le veut, de ce clan déplorable
Je brandis la bannière, et fléchis lamentable.

HYDARCOS.
Que ferez-vous ?

PHÉDRESSE.
Je veux un nouveau médiateur.

HYDARCOS.
Mais qui ?

PHÉDRESSE.
Connais Phédresse et toute sa fureur :
Je veux… À son seul nom je tremble, je frissonne.
Je veux…

HYDARCOS.
Qui ?

PHÉDRESSE.
Tu connais ce fils de la Sorbonne,
Ce géographe altier, cet illustre gourmet.

HYDARCOS.
Hypopitte ? Grands dieux !

PHÉDRESSE.
C’est toi qui l’as nommé.

HYDARCOS.
Juste Ciel ! Tout mon sang dans mes veines se glace !
Ô réforme terrible ! ô formidable place !
Chaires infatuées ! fatales facultés !
Redoutez le fléau des universités !

PHÉDRESSE.
J’ai gâché dans les facs, dans leur noir labyrinthe,
Un plâtre que Médée apporta dans Corinthe.
De quoi m’ont profité ces inutiles soins ?
On me haïssait plus, je ne brûlais pas moins.
Misérable ! Et je vis ? Et je soutiens la vue
De ce sacré Sarkos dont je suis descendue ?
Que diras-tu, mon maître, à ce spectacle horrible ?
Je crois voir de ta main briser l’urne terrible.
Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau,
Toi-même des campus devenir le bourreau.
Dissipe des chercheurs la foudre vengeresse :
Reconnais leurs ardeurs au malheur de Phédresse.

La Princesse de Pecqueresse


pastiche par J.-Ph. Grosperrin


La magnificence et l’économie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Nicolas premier. Ce prince était galant, mobile et amoureux ; quoique sa passion pour la vitesse eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n'en était pas moins violente, et il n'en donnait pas des témoignages moins éclatants. […]
Il parut alors une réforme à l’université, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une réforme hasardeuse, puisqu'elle donna de l’indignation dans un lieu où l'on était si accoutumé à en voir de belles. Elle était de la même maison que l’ocde et une des plus grandes aventurières de France. Son père était introuvable, et l'avait laissée sous la conduite de Mme de Pecqueresse, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu le temps à lire les œuvres de monsieur Goethe et de monsieur Derrida, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à la formation de sa fille, mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui donner de la performance et à la lui rendre aimable.
La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de l’université devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Mme de Pecqueresse avait une opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’université ; elle lui montrait ce qu'elle a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux, elle lui contait le peu de productivité des professeurs, leur incurie et leurs prés carrés, les malheurs scientifiques où plongent les recrutements ; et elle lui faisait voir, d'un autre côté, quelle prospérité suivait la vie des ressources humaines, et combien la lru donnait d'éclat et d'évaluation à une personne qui avait de la docilité et de la performance, mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver ces vertus, que par une extrême défiance des autres et par un grand soin de s'attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d'un chercheur, qui est d'aimer son président et d'en être caressé.

* * *

Elle passa tout le jour chez elle à se réformer, pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Palais Universitaire. Lorsqu'elle arriva, l'on admira sa beauté et sa parure ; le bal commença et, comme elle dansait avec M. de Sarquise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de quelqu'un qui entrait et à qui on faisait place. Mme de Pecqueresse acheva de danser et, pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu'un du comité de sélection qu'elle avait dessein de prendre, le roi lui cria de prendre celui qui arrivait. Elle se tourna et vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M. de Secours, qui passait par-dessus quelques décrets pour arriver où l'on dansait. Ce prince était fait d'une sorte qu'il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin qu'il avait pris de s’autonomiser, augmentait encore l'air brillant qui était dans sa personne, mais il était difficile aussi de voir Mme de Pecqueresse pour la première fois sans en avoir un grand étonnement.
M. de Secours fut tellement surpris de sa lru que, lorsqu'il fut proche d'elle et qu'elle lui fit la révérence, il ne put s'empêcher de donner des marques de son admiration. Quand ils commencèrent à danser, il s'éleva dans la salle un murmure de louanges. Le roi et les reines se souvinrent qu'ils ne s'étaient jamais lus, et trouvèrent quelque chose de singulier de les voir danser et se jauger sans se connaître. Ils les appelèrent quand ils eurent fini sans leur donner le loisir de parler à personne et leur demandèrent, s'ils n'avaient pas bien envie de savoir qui ils étaient et s'ils ne s'en doutaient point.
– Pour moi, madame, dit M. de Secours, je n'ai pas d'incertitude, mais comme Mme de Pecqueresse n'a pas les mêmes raisons pour deviner qui je suis que celles que j'ai pour la reconnaître, je voudrais bien que Votre Majesté eût la bonté de lui apprendre mon rang.
– Je crois, dit Mme la dauphine, qu’elle le sait aussi bien que vous savez le sien.
– Je vous assure, madame, reprit Mme de Pecqueresse, qui paraissait un peu embarrassée, que je ne réforme pas si bien que vous pensez.
– Vous réformez fort bien, répondit Mme la dauphine, et il y a même quelque chose d'obligeant pour M. de Secours à ne vouloir pas avouer que vous l’évaluez sans l'avoir jamais lu.

Mardi 10 mars: A la rencontre des chercheurs en littérature de jeunesse

Mardi 10 mars, Mathilde Lévêque propose aux étudiants de L3 inscrits au cours "Littérature de jeunesse", ainsi qu'à tous ceux qui sont intéressés, d'assister à la journée d'études "Les héros dans la littérature de jeunesse", à la Bibliothèque nationale de France (site François Mitterrand). Rendez-vous à 9h dans le Hall Est de la BnF.
Contact: leveque.mathilde@wanadoo.fr

mercredi 4 mars 2009

A partir du 5 mars

Un succès, cette chaîne humaine DOUBLE autour de toute la Sorbonne ! 
Et demain, manifestation à 15 h place Denfert-Rochereau. 
Venez nombreux.ses ! Emmenez vos enfants, vos petit.s frères et soeurs, de la maternelle à l'université ! Pour le retrait de la loi LRU et pour l'éducation pour tous ! 

La grève du département de littérature est reconduite. 

Une manifestation réunissant profs, parents d'élèves et des groupes plus larges aura lieu le 10 mars. On ne sait pas encore d'où elle partira.

Le 11 mars, une journée "fac" vous attend :
- 11 h : tous les étudiants de L1 sont convoqués en D 104 où ils seront reçus par TOUTE l'équipe pédagogique du département de littérature.

- Même chose à midi pour les L2, même salle.

A 14 h, en amphi 5, Socrate m'a dit, pièce de théâtre. Assistance OBLIGATOIRE pour les L2 et vivement conseillée pour tous les autres ! 

... et à 16 h, nous recevrons les L3 en D 104, toujours ! 

Les M1 et M2 n'ont pas de RV : ils et elles doivent garder le contact avec leur directeur.trice de mémoire.

La suite du programme de cours alternatifs va être annoncée très prochainement. 

A demain pour la manif ! Le printemps arrive et n'en déplaise aux médias qui nous sous-estiment, nous sommes nombreux.ses, déterminé.es et fort.es. 



MERCREDI 4 MARS 2009, 16H30 OPERATION « PROTEGEONS L’UNIVERSITE » GRANDE CHAÎNE HUMAINE AUTOUR DE LA SORBONNE

Dans le cadre du mouvement général qui mobilise les universités autour
des revendications rappelées page 2, une longue chaîne humaine
viendra entourer la Sorbonne, le mercredi 4 mars 2009, à 16h30
précises. Cet événement symbolique, aux intentions tout à fait
pacifiques, est destiné à attirer l’attention du pays sur les dangers
multiples qui pèsent sur l’université.

Déroulé des événements :

- A partir de 16h15, les participants (dans la mesure du possible
vêtus de blanc) sont appelés à entourer progressivement le
bâtiment sans former encore de chaîne.

- A 16h30 pile, les participants se donnent la main, formant
autour de la Sorbonne une gigantesque chaîne. Cette chaîne
n’est pas destinée à bloquer les accès à la Sorbonne, mais à
marquer symboliquement que l’université a besoin de protection
(en particulier, il est demandé aux personnes qui se retrouveront
devant les portes d’accès au site, de laisser passer quiconque
désirera entrer ou sortir du bâtiment)

- Dès que la chaîne aura été formée, un dossier sur lequel le nom
des textes controversés sera inscrit, sera introduit dans la chaîne
à partir de l’entrée principale de la Sorbonne, place de la
Sorbonne. Ce dossier passera de mains en mains, jusqu’à faire
le tour du bâtiment. A son retour à son point de départ, il sera
symboliquement jeté dans une poubelle.

- La chaîne humaine pourra alors se disperser
Pour que cette opération puisse se dérouler, une participation massive
de volontaires de toute la région parisienne est nécessaire: étudiants,
personnels universitaires, sympathisants…

Merci à tous pour votre présence. Merci aussi de transmettre ce
document dans toutes les universités parisiennes et autour de vous
(faites fonctionner courrier électronique et téléphone). Activez vos
contacts dans les médias.

samedi 28 février 2009

PROGRAMME semaine du 2 mars

LUNDI 2 MARS

9-11 h: Vincent Ferré. Débattre, argumenter. pour les L1 mais ouvert à tous. B 103
12-13.30 h: Vincent Ferré. Lecture d'Une chambre à soi de V. Woolf (pour les L2-L3 mais ouvert à tous. D 104

14 h : Anne Larue et Mathilde Lévêque : image et propagande (littérature de jeunesse, art et pub) Pour les groupes inscrits en litt de jeunesse et texte et image, ouvert à tous.
RV forum. 

MERCREDI 4 MARS

10-13 : Marc Kober. Démocratie athénienne et dégradation de l'exercice du pouvoir (sophistes, théâtre satirique, Athènes au Ve s.).
Christophe Pradeau : lecture de qq pages de L'Arrogance du présent de Jean-Claude Milner.
Guillaume Bridet : Peut-on penser la politique ? d'Alain Badiou. 





mardi 17 février 2009

Dans le cadre du programme alternatif, Anne Le Corre ( 06 75 96 52 99) propose une visite guidée de Paris (des origines au XIXe) mercredi 18 février, de 11 heures à 14 heures. Rendez-vous place du Châtelet près de la fontaine.

Pierre Zoberman ne sera pas sur le campus jeudi 19 car c'est une journée d'action. Une AG étudiante avec des biatos et des profs invité.es est prévue JEUDI 19 FEVRIER à midi, amphi 4. Comment unir nos forces pour le retrait de la loi LRU et de ses conséquences visqueuses et tentaculaires ? 

dimanche 15 février 2009

Françoise Simonet-Tenant sera présente à l'Université Paris-XIII mardi 17 de 8h30 à 15h30 et mercredi matin pour recevoir les étudiants.

Vous lisiez, vous lisez, vous lirez et nous résisterons

A l'heure où le président de la République française incite la très classique Princesse de Clèves à aller s'épancher hors du territoire national, jugeant inutile la perte de temps qu'engagerait une telle lecture, balayant d'une phrase populiste les bonheurs de la lecture, que peuvent dire des enseignants de littérature à leurs étudiants? Lisez! Ce n'est pas une injection mais une invitation. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en lisant qu'on devient "liseron". "Liseron", un néologisme, une invention lexicale, une légèreté lexicale en ces temps de froidure, en ce mois de février où souffle, pourtant et enfin, un vent de liberté. Lisez! Prenez le temps de vous inscrire dans une bibliothèque. Pensez qu'un livre ne coûte parfois pas plus cher qu'un paquet de cigarettes. Osez aller dans les librairies. Libre livre. Je vous ai communiqué le programme du cours de Romanesque. Il se veut une introduction aux littératures francophones pour les L1. Je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer un autre titre de libre livre: Chaïm Potok, "Je m'appelle Asher Lev", 10/18 (traduit de l'anglais). A lire, sans modération! L'histoire d'un peintre en rupture avec les siens. L'histoire d'un jeune garçon en équilibre fragile entre la tradition religieuse - l'interdit de la représentation- et son irrésistible besoin de peindre hors des sentiers de cette même tradition.

"Je repensais maintenant à ma mère et je commençais à comprendre ce qu'elle avait ressenti pendant ces années d'angoisse. Prise entre deux conceptions du monde, tout en devant lutter contre ses propres craintes et ses souvenirs, se rapprochant tantôt de moi, elle avait préservé nos deux univers." (extrait du texte)

Lisons, partageons nos lectures, c'est une lutte silencieuse...

Véronique Bonnet, maître de conférences en littératures française et francophones.

ASSEMBLEE GENERALE DES PERSONNELS

AG mardi 17 février à 12H30 amphi III (LSHS)
Les étudiants désireux de suivre le cours de ROMANESQUE d'Emilie Sevrain et de Véronique Bonnet sont priés de se procurer les oeuvres suivantes et de les lire
Ahmadou Kourouma, "Les soleils des indépendances", Points Seuil.
Joseph Zobel, "La Rue Cases-Nègres", Présence africaine.
Tahar Djaout, "Les chercheurs d'os", Points Seuil.

Très bonne lecture à tous,

samedi 14 février 2009

SEMAINE DU 16 AU 20 FÉVRIER

Chers étudiant.es,

Vous trouverez sur ce blog les infos, régulièrement mises à jour, de vos cours alternatifs.

Déroulez le menu à droite : les infos sur chaque journée de la semaine prochaine sont entremêlées de posts et photos.

Pour l'instant, les infos concernent la semaine du lundi 16 au vendredi 20 février.

Les cours alternatifs sont ouverts à tous et à tous les niveaux. En général, le RV a lieu dans le forum.


Et le mardi 03 mars, de 12h à 13h30

Conférence d'Anastassia Politi de la compagnie ERINNA pour présenter
la pièce SOCRATE M'A DIT, sa conception d'un théâtre en prise avec les questions sociales
et politiques, et évoquer la crise sociale en Grèce.
CONFERENCE OUVERTE A TOUS.
RDV devant la cafétéria sur le Forum.

11 mars

MERCREDI 11 MARS de 14 h à 15 h 30 : SOCRATE M'A DIT, représentation théâtrale ouverte à toutes et tous, amphi 5.


Cours alternatifs. Vendredi 20 février

Anne Larue, "Un autre monde est possible". New Age et Altermondialisme, de 10 à 12, RV forum.

Mathilde Lévêque, De la désobéissance dans la littérature pour la jeunesse européenne des XIX et XXe siècle. Tous niveaux, de 13 à 15 h 30, RV forum.

Programme alternatif. Jeudi 19 février

Manifestation.
Nous posterons des infos dès que nous en aurons. 

vendredi 13 février 2009

Un texte indispensable à lire de toute urgence

http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/pierre-jourde/20090210/10490/universite-les-faineants-et-les-mauvais-chercheurs-au-travail

Cours Continu à la gare du nord
















Après la distribution de quelques tracts et une négociation avec la maréchaussée, tout de suite sur les lieux mais très compréhensive par rapport à nos luttes, nous avons obtenu la jouissance d'un morceau de trottoir agréablement abrité par une verrière. La bannière confectionnée par Mathilde et sa fille Anna a été déployée en arrière-fond. Grâce au mégaphone d'Emmanuel, nous avons réussi à couvrir le bruit des voitures, et à nous faire entendre des auditeurs : étudiant.es solidaires, collègues, ami.es, passants et passantes. Nous avons pu faire le Cours Continu pendant environ deux heures ; puis, le froid gagnant nos pieds et nos mains, nous avons interrompu la performance.
Le public s'est montré chaleureux, et a exprimé sa désapprobation par rapport aux insultes présidentielles et gouvernementales dont nous sommes couverts. De la vieille dame qui attendait le bus à la jeune fille du café, du voyageur de passage aux policières ferroviaires, toutes et tous nous ont soutenu.es. Un passant a dit que la méthode qui consistait à agonir d'injures un groupe social, quel qu'il soit, dans le but de le détruire, lui rappelait les pires heures de l'histoire. 

La performance a été citée dans divers autres bogs politiques, comme par exemple : http:/www.eric-ferrand.com, journal du 14 février ("lisez le journal").

Programme alternatif. Mercredi 18 février

De 10 à 13 h 

Guillaume Bridet et Marc Kober
Atelier de lecture et d'écriture politiques.

Lecture critique d'articles de la presse, cours sur la République de Platon et la démocratie athénienne.




Programme alternatif. Mardi 17 février

AG à midi 30,  amphi 3. Venez nombreux.ses ! 
 
Pierre Zoberman, La Princesse de Clèves, symbole du mouvement de résistance contre la destruction de l'université. Cours de 13 à 14 h 30.

Sur Marie-Madeleine de La Fayette, voir http://www.siefar.org/ActuSIEFAR-Lafayette.html

Département de littérature :
Mathilde Lévêque sera présente pour répondre aux questions des étudiants.
Marc Kober et Guillaume Bridet seront présents mercredi et Anne Larue vendredi. 

Programme alternatif. Principes généraux


Les cours alternatifs pendant les grèves sont ouverts à toutes et tous les étudiant.es sans distinction de niveau, de groupe, de discipline ou d'UFR. 
Le rendez-vous a lieu dans le forum du campus de Villetaneuse. 


Cours Continu, vendredi 13 février, gare du Nord

Le Cours Continu

Cours en plein vent gare du Nord
Vendredi 13 février à partir de 10 h 

Des enseignants des universités d'Arras, Paris 1, Paris 8, Paris 13, Picardie assurent un cours continu tournant, en plein vent, en roulement par tranches de 10 minutes, afin de sensibiliser les auditeurs au mépris et à la destruction dont les universités (et avec elles l'école, le collège, le lycée, le planning familial, la sécurité sociale, la poste, les hôpitaux, la culture, les arts, la science, la médecine...) sont victimes. 
Le gouvernement a décidé de liquider la fac afin de racler quelques milliers d'euros pour engraisser les banques.
La France fait table rase de tout ce qui n'est pas management, finance et gestion. Nous voulons montrer au public ce que nous savons faire et protester contre cet état d'esprit. 

Drapeaux et banderoles



Halte au feu !