Après la distribution de quelques tracts et une négociation avec la maréchaussée, tout de suite sur les lieux mais très compréhensive par rapport à nos luttes, nous avons obtenu la jouissance d'un morceau de trottoir agréablement abrité par une verrière. La bannière confectionnée par Mathilde et sa fille Anna a été déployée en arrière-fond. Grâce au mégaphone d'Emmanuel, nous avons réussi à couvrir le bruit des voitures, et à nous faire entendre des auditeurs : étudiant.es solidaires, collègues, ami.es, passants et passantes. Nous avons pu faire le Cours Continu pendant environ deux heures ; puis, le froid gagnant nos pieds et nos mains, nous avons interrompu la performance.
Le public s'est montré chaleureux, et a exprimé sa désapprobation par rapport aux insultes présidentielles et gouvernementales dont nous sommes couverts. De la vieille dame qui attendait le bus à la jeune fille du café, du voyageur de passage aux policières ferroviaires, toutes et tous nous ont soutenu.es. Un passant a dit que la méthode qui consistait à agonir d'injures un groupe social, quel qu'il soit, dans le but de le détruire, lui rappelait les pires heures de l'histoire.
La performance a été citée dans divers autres bogs politiques, comme par exemple : http:/www.eric-ferrand.com, journal du 14 février ("lisez le journal").
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